Réalisation et scénario : Sanna Lenken
Durée : 1 h 35
Interprétation : Rebecka Josephson, Amy Deasismont, Annika Hallin, Henrik Norlen...
Genre : Sensible
Synopsis :
Stella 12 ans, rondelette et pas très sportive, voudrait ressembler à sa grande soeur Katja que tout le monde admire. Mais celle ci cache un secret que Stella va découvrir et qui va compromettre leur complicité.
Ce premier film est assez bluffant par sa sensibilité très fleur de peau qu'il dégage. A travers le point de vue d'une jeune fille qui grandit, le sujet grave de l'anorexie est traité entre documentaire et drame familial avec un recul essentiel. Si le film manque d'impact pour en faire une grande oeuvre par son approche classique et linéaire, elle ne manque pas de nous toucher.
Tout repose sur le personnage de Stella, victime d'un âge et d'une place ingrate autant dans sa famille que dans son entourage. La cinéaste capte de manière très juste ce début d'adolescence où l'on est perdu et l'on cherche ses repères, ses modèles. L'anorexie n'est pas directement traitée, elle reste est en toile de fond pendant une bonne partie du film, un peu comme un orage qui arrive. Quand la pluie tombe, c'est la douche froide pour Stella qui s'aperçoit comme nous à quel point sa soeur est touchée et impitoyable.
Avec beaucoup de naturel et de justesse, les deux actrices principales sont formidables. Elles permettent au film de fonctionner, de donner toute la chair du scénario. Sur le papier c'est simple, à l'écran tout est bien plus difficile. Beaucoup de jeu de regards sont présents pour nous faire ressentir les différentes tensions et les psychologies qui s'installent chez les différents personnages. La réalisatrice dirige formidablement ses acteurs et rend avec justesse une famille d'apparence classique qui s'unit autant qu'elle s'autodétruit face à la maladie. Le film gagne en point de vue documentaire et non en force émotionnelle, il flirte sans cesse entre le traumatisme de jeunesse et les moments les plus joyeux pour terminer sur une note de gaité. Après la pluie le beau temps comme dit le proverbe, mais il y a toujours des perturbations à venir nous souligne bien la cinéaste.
Sanna Lenken n'est pas larmoyante et n'entre jamais dans le too much. Elle garde sa justesse du début à la fin avec une belle photographie et une bande son efficace (quoiqu'un peu trop surlignée par moment). My Skinny Sister est convaincant sur bien des points, il lui manque peut-être l'ambition d'être plus grand, plus puissant et de traiter de manière plus frontale les différents thèmes psychologiques et de l'anorexie. Cependant le film nous offre un beau moment de cinéma qui ne manque pas de surprises et de sensibilités sans aucune prétention. Une réussite prometteuse, surtout pour un premier film.
Note : 7 / 10
Tout repose sur le personnage de Stella, victime d'un âge et d'une place ingrate autant dans sa famille que dans son entourage. La cinéaste capte de manière très juste ce début d'adolescence où l'on est perdu et l'on cherche ses repères, ses modèles. L'anorexie n'est pas directement traitée, elle reste est en toile de fond pendant une bonne partie du film, un peu comme un orage qui arrive. Quand la pluie tombe, c'est la douche froide pour Stella qui s'aperçoit comme nous à quel point sa soeur est touchée et impitoyable.
Avec beaucoup de naturel et de justesse, les deux actrices principales sont formidables. Elles permettent au film de fonctionner, de donner toute la chair du scénario. Sur le papier c'est simple, à l'écran tout est bien plus difficile. Beaucoup de jeu de regards sont présents pour nous faire ressentir les différentes tensions et les psychologies qui s'installent chez les différents personnages. La réalisatrice dirige formidablement ses acteurs et rend avec justesse une famille d'apparence classique qui s'unit autant qu'elle s'autodétruit face à la maladie. Le film gagne en point de vue documentaire et non en force émotionnelle, il flirte sans cesse entre le traumatisme de jeunesse et les moments les plus joyeux pour terminer sur une note de gaité. Après la pluie le beau temps comme dit le proverbe, mais il y a toujours des perturbations à venir nous souligne bien la cinéaste.
Sanna Lenken n'est pas larmoyante et n'entre jamais dans le too much. Elle garde sa justesse du début à la fin avec une belle photographie et une bande son efficace (quoiqu'un peu trop surlignée par moment). My Skinny Sister est convaincant sur bien des points, il lui manque peut-être l'ambition d'être plus grand, plus puissant et de traiter de manière plus frontale les différents thèmes psychologiques et de l'anorexie. Cependant le film nous offre un beau moment de cinéma qui ne manque pas de surprises et de sensibilités sans aucune prétention. Une réussite prometteuse, surtout pour un premier film.
Note : 7 / 10
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