Le noir et blanc a son charme, son cachet bien particulier. Bien souvent avec le travail, les jeux d'ombres et de lumières, ses différentes surimpressions, l’atmosphère et l'écriture les films étaient différents des films en couleurs. De plus nous ne réceptionnons pas de la même façon un film en couleurs et en noir et blanc. L’atmosphère peut-être tout de suite beaucoup plus lourde, sensible ou au contraire onirique et féerique. Le travail du cadre et de l'éclairage était bien plus écrits et composés, du moins cela est bien plus voyant car les yeux du spectateur n'ont qu'à se concentrer que sur deux couleurs principales. On perçoit toujours mieux le travail de l'image en noir et blanc qu'après l'arrivée de la couleur. Il est toujours bon de rappeler que l'image était bien plus plus écrite avant l'arrivée du parlant car le muet l'exigeait. L'image était la narratrice et le dialogue du film, son travail était indispensable pour suivre l'ensemble de l'histoire.
Des grands cinéastes comme Alfred Hitchcock se servait du simple noir et blanc pour y glisser des indices par de simples effets de mise en scène. Pour faire réfléchir, laisser imaginer le plan suivant, ou le plan, la révélation qui viendra à la fin (ou pas). Que serait Psychose, Les enchaînés ou pire encore La maison du Docteur Edwardes et L'inconnu du Nord Express en couleur ? Souvent le simple noir et blanc est au service de la grammaire des films. Fritz Lang, Charlie Chaplin et Alfred Hitchcock font partis des cinéastes qui ont su faire la transition avec brio entre le muet et le parlant. Leur mise en scène mêlent la force de l'image du cinéma muet et la force du son et des dialogues. Même si évidemment tous les films n'ont pas très bien vieillis, beaucoup restent d'une richesse exemplaire par de leur mise en scène. L'arrivée de la couleur a donc fait changer bien des choses dans le langage de l'image, on peut même parler d'une grammaire complètement différente.
Très peu de cinéastes utilisent le noir et blanc de nos jours car le public ne veut plus voir de films en noir et blanc. Même Jim Jarmusch l'a abandonné après des années d'exploitation. C'est même dommage car avec les effets de la 3D on pourrait en tirer un potentiel bien sympathique comme le démontre l'introduction du magicien d'Oz de Sam Raimi. Sinon des cinéastes comme Steven Spielberg avec La liste de Schindler, Martin Scorsese avec Raging Bull ou encore David Lynch dans Elephant Man l'ont exploités avec intelligence, force et beauté. A leur manière différente, le noir et blanc reste dans la mémoire. Les frères Coen ou encore Steven Soderbergh l'ont également utilisés avec un certain brio. Ensuite comme cela donne un certain cachet à l'ancienne on a du coup droit à de nombreuses séquences en noir et blanc dans les films. Dans Kill Bill la censure a contraint Tarantino de faire une séquence en noir et blanc, et c'est plutôt une bonne contrainte car c'est une des meilleures trouvailles du film. Dernièrement The Artist de Michel Hazanavicius et Le ruban blanc de Michael Haneke sont les films en noir et blanc qui ont eu du succès et les plus reconnus, et pourtant ne l'exploitent pas assez à mon goût. Souvent le noir et blanc était pour faire des économies de tournages, comme l'on pouvait en voir comme l'oppressant 13 Tzameti de Gela Balbuani ou C'est arrivé près de chez vous de Belvaux, Bonzel et Poelvoorde. Ils ont su en tirer la force et le rendre cohérent au vu leurs atmosphères. Maintenant on ne les imaginerait certainement pas en couleurs.
Il y en vraiment beaucoup de films en noir et blanc qui valent la peine d'être visionnés. Que ce soit du classique qui neutralise et met en force son sujet comme chez Sidney Lumet ou Joseph Losey ou beaucoup plus féerique comme chez Ernst Lubitsch. Des Nerfs à vifs de Jack Lee Thomson à La haine de Mathieu Kassovitz en passant par les biopics Lenny de Bob Fosse ou Portrait d'une enfant déchue de Jerry Schatzberg, on retrouve des oeuvres de toutes beautés. Murnau, Lubitsch, Lang font partis des cinéastes qui travaillent le plus le noir et blanc et aujourd'hui pas mal de leurs films restent intemporels. Si jamais vous avez du mal avec les films en noir et blanc, c'est uniquement parce que le film est vieillot et pas vraiment travaillé dessus, soit c'est juste un premier a priori que l'on se fait. On y trouve vraiment des trouvailles d'une modernité incroyable qu'il serait dommage de ne pas savourer.
Très peu de cinéastes utilisent le noir et blanc de nos jours car le public ne veut plus voir de films en noir et blanc. Même Jim Jarmusch l'a abandonné après des années d'exploitation. C'est même dommage car avec les effets de la 3D on pourrait en tirer un potentiel bien sympathique comme le démontre l'introduction du magicien d'Oz de Sam Raimi. Sinon des cinéastes comme Steven Spielberg avec La liste de Schindler, Martin Scorsese avec Raging Bull ou encore David Lynch dans Elephant Man l'ont exploités avec intelligence, force et beauté. A leur manière différente, le noir et blanc reste dans la mémoire. Les frères Coen ou encore Steven Soderbergh l'ont également utilisés avec un certain brio. Ensuite comme cela donne un certain cachet à l'ancienne on a du coup droit à de nombreuses séquences en noir et blanc dans les films. Dans Kill Bill la censure a contraint Tarantino de faire une séquence en noir et blanc, et c'est plutôt une bonne contrainte car c'est une des meilleures trouvailles du film. Dernièrement The Artist de Michel Hazanavicius et Le ruban blanc de Michael Haneke sont les films en noir et blanc qui ont eu du succès et les plus reconnus, et pourtant ne l'exploitent pas assez à mon goût. Souvent le noir et blanc était pour faire des économies de tournages, comme l'on pouvait en voir comme l'oppressant 13 Tzameti de Gela Balbuani ou C'est arrivé près de chez vous de Belvaux, Bonzel et Poelvoorde. Ils ont su en tirer la force et le rendre cohérent au vu leurs atmosphères. Maintenant on ne les imaginerait certainement pas en couleurs.
Il y en vraiment beaucoup de films en noir et blanc qui valent la peine d'être visionnés. Que ce soit du classique qui neutralise et met en force son sujet comme chez Sidney Lumet ou Joseph Losey ou beaucoup plus féerique comme chez Ernst Lubitsch. Des Nerfs à vifs de Jack Lee Thomson à La haine de Mathieu Kassovitz en passant par les biopics Lenny de Bob Fosse ou Portrait d'une enfant déchue de Jerry Schatzberg, on retrouve des oeuvres de toutes beautés. Murnau, Lubitsch, Lang font partis des cinéastes qui travaillent le plus le noir et blanc et aujourd'hui pas mal de leurs films restent intemporels. Si jamais vous avez du mal avec les films en noir et blanc, c'est uniquement parce que le film est vieillot et pas vraiment travaillé dessus, soit c'est juste un premier a priori que l'on se fait. On y trouve vraiment des trouvailles d'une modernité incroyable qu'il serait dommage de ne pas savourer.
Voici dans le désordre une sélection de 50 de mes films préférés qui sont en noir et blanc :
La dernière Séance de Peter Bogdanovich
La nuit du chasseur de Charles Laughton
Le trou de Jean Becker
Les tueurs de la lune de Miel de Leonard Kastle
Sur les quais d'Elia Kazan
Le dictateur de Charles Chaplin
Johnny s'en va en guerre de Dalton Trumbo
Freaks de Tod Browning
L'aurore de Frederich Wilhem Murnau
L'aventure de Mme Muir d'Alexander Mankiewicz
L'inconnu du Nord Express d'Alfred Hitchcock
Eve d'Alexander Mankiewicz
La maison du diable de Robert Wise
Raging Bull de Martin Scorsese
Elephant Man de David Lynch
Répulsion de Roman Polanski
12 hommes en colère de Sidney Lumet
Les désaxés de John Huston
Les sentiers de la gloire de Stanley Kubrick
La colline des hommes perdus de Sidney Lumet
Seconds l'opération diabolique de John Frankenheimer
De sang froid de Richard Brooks
L'invasion des profanateurs de sépultures de Don Siegel
Boulevard du crépuscule de Billy Wilder
Psychose d'Alfred Hitchcock
Les temps modernes de Charles Chaplin
The Kid de Charles Chaplin
En quatrième vitesse de Robert Aldrich
Qu'est il arrivé a Baby Jane ? de Robert Aldrich
Le train sifflera trois fois de Fred Zinnemann
Metropolis de Fritz Lang
To be or not to be d'Ernst Lubitsch
Down by law de Jim Jarmusch
Kafka de Steven Soderbergh
La liste de Schindler de Steven Spielberg
Le roman de Mildred Pierce de Michael Curtiz
M Le Maudit de Fritz Lang
Mary and Max d'Adam Elliot
Ed Wood de Tim Burton
L'arnaqueur de Robert Rossen
C'est arrivé près de chez vous de Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde
Assurance sur la mort de Billy Wilder
Autopsie d'un meurtre d'Otto Preminger
Faust de Friederich Whilem Murnau
Furie De Fritz Lang
Le salaire de la peur d'Henry-Georges Clouzot
Les diaboliques d'Henry-Georges Clouzot
Citizen Kane d'Orson Welles
Le faucon maltais de John Huston
Le grand sommeil d'Howard Hawks
Et bien d'autres évidemment ...
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