L'année 2016 a été une très belle année cinématographique pour ma part. Exceptionnellement il y aura deux classements : un top dix et un de cinq films d'animations. Normalement je n'aime pas trop séparer les deux catégories mais étant donnée la situation ce sera plus clair. Encore une fois tout reste une question de goût.
De la comédie, du polar, de la science-fiction, du western, du drame, du fantastique, de l'horreur, de la romance : un peu tous les genres sont présents dans ces films.
Top dix des meilleurs films :
Top dix des meilleurs films :
The Strangers
de Na Hong-Jin
Un exercice de style d'une fraîcheur et d'une maîtrise totale et absolument bluffante. Que ce soit dans l'écriture, comme dans la mise en scène, cet ovni à mi chemin entre policier et l'horreur fantastique est une grande bouffée d'air cinématographique à ne pas rater. (Plus ici)
Carol
de Todd Haynes
Un classique instantané porté par deux actrices en état de grâce et une mise en scène magistrale. Le réalisateur est au sommet de son cinéma en hommage aux classiques de Douglas Sirk. Après Loin du Paradis et sa série Mildred Pierce, Carol reste lui aussi un très grand film. (Plus ici)
de Todd Haynes
Un classique instantané porté par deux actrices en état de grâce et une mise en scène magistrale. Le réalisateur est au sommet de son cinéma en hommage aux classiques de Douglas Sirk. Après Loin du Paradis et sa série Mildred Pierce, Carol reste lui aussi un très grand film. (Plus ici)
Premier contact
de Denis Villeneuve
Sublime oeuvre de science-fiction sur le thème du langage et de la communication. Premier contact est absolument sidérant de maîtrise et d'intelligence. Pour ma part un grand classique au même rang que Bienvenue à Gattacca.
de Denis Villeneuve
Sublime oeuvre de science-fiction sur le thème du langage et de la communication. Premier contact est absolument sidérant de maîtrise et d'intelligence. Pour ma part un grand classique au même rang que Bienvenue à Gattacca.
Midnight special
de Jeff Nichols
Entre l'hommage au cinéma de science fiction et un traitement une nouvelle fois très personnel, Jeff Nichols m'a une nouvelle fois passionné. Toujours aussi magistral que bouleversant, le cinéaste retrouve la force, l'intelligence et la classe grandiose de Take Shelter. Un grand film fantastique aux thèmes denses et profonds. (Plus ici)
de Jeff Nichols
Entre l'hommage au cinéma de science fiction et un traitement une nouvelle fois très personnel, Jeff Nichols m'a une nouvelle fois passionné. Toujours aussi magistral que bouleversant, le cinéaste retrouve la force, l'intelligence et la classe grandiose de Take Shelter. Un grand film fantastique aux thèmes denses et profonds. (Plus ici)
Mademoiselle
de Park Chan-Wook
Mise à part son Old Boy le cinéaste ne m'avait jamais complètement convaincu jusqu'à ce merveilleux exercice de style. Avec plusieurs points de vues et une esthétique à couper le souffle, Mademoiselle est une claque délicieusement retors. Le scénario et la mise en scène nous offre un délicieux moment de cinéma. Formellement le cinéaste s'est assagit pour laisser place à un classicisme gracieux. Dans le fond, on reste dans un climat pervers et malsain qui fait la renommée du cinéaste.
de Park Chan-Wook
Mise à part son Old Boy le cinéaste ne m'avait jamais complètement convaincu jusqu'à ce merveilleux exercice de style. Avec plusieurs points de vues et une esthétique à couper le souffle, Mademoiselle est une claque délicieusement retors. Le scénario et la mise en scène nous offre un délicieux moment de cinéma. Formellement le cinéaste s'est assagit pour laisser place à un classicisme gracieux. Dans le fond, on reste dans un climat pervers et malsain qui fait la renommée du cinéaste.
Manchester by the sea
de Kenneth Lonergan
Un mélodrame riche et passionnant qui se démarque par son absence totale de pathos. Casey Affleck est superbe, à mi chemin entre James Dean et Burt Lancaster, dans cette pépite qui retrouve très souvent la force des grands classiques hollywoodiens. Du grand cinéma tout simplement.
de Kenneth Lonergan
Un mélodrame riche et passionnant qui se démarque par son absence totale de pathos. Casey Affleck est superbe, à mi chemin entre James Dean et Burt Lancaster, dans cette pépite qui retrouve très souvent la force des grands classiques hollywoodiens. Du grand cinéma tout simplement.
Les huit salopards
de Quentin Tarantino
Un retour aux sources jouissif du cinéaste qui reprend The Thing et Le grand silence sous la forme d'une pièce d'Agatha Christie. Les dialogues, la mise en scène, l'interprétation sont une nouvelle fois à la fête pour notre plus grand plaisir. Son meilleur film depuis ses deux Kill Bill. Forcément ça se savoure. (Plus ici)
de Quentin Tarantino
Un retour aux sources jouissif du cinéaste qui reprend The Thing et Le grand silence sous la forme d'une pièce d'Agatha Christie. Les dialogues, la mise en scène, l'interprétation sont une nouvelle fois à la fête pour notre plus grand plaisir. Son meilleur film depuis ses deux Kill Bill. Forcément ça se savoure. (Plus ici)
Sing Street
de John Carney
Sur la structure d'un teen movie so british, Sing Street est un feel good musical brillant qui ne manque pas de nous divertir mais aussi de nous transporter du début à la fin. Une réussite totale qui donne la pêche, exemplaire dans le genre du divertissement. Après les gentillets Once et New York Melody, John Carney, ancien bassiste, prend ses ailes et signe un film dans la lignée des Commitments d'Alan Parker. A consommer sans modération.
de John Carney
Sur la structure d'un teen movie so british, Sing Street est un feel good musical brillant qui ne manque pas de nous divertir mais aussi de nous transporter du début à la fin. Une réussite totale qui donne la pêche, exemplaire dans le genre du divertissement. Après les gentillets Once et New York Melody, John Carney, ancien bassiste, prend ses ailes et signe un film dans la lignée des Commitments d'Alan Parker. A consommer sans modération.
Comancheria
de David Mackenzie
Voici un western moderne avec des acteurs et des dialogues délicieux et une bande originale de Nick Cave qui l'est toute autant. Intelligent et classe, Comancheria est un superbe polar comme on en voit peu avec une peinture du Texas intéressante. Après le saisissant Les poings contre les murs le cinéaste anglais signe une nouvelle réussite, notamment par sa non prétention.
de David Mackenzie
Voici un western moderne avec des acteurs et des dialogues délicieux et une bande originale de Nick Cave qui l'est toute autant. Intelligent et classe, Comancheria est un superbe polar comme on en voit peu avec une peinture du Texas intéressante. Après le saisissant Les poings contre les murs le cinéaste anglais signe une nouvelle réussite, notamment par sa non prétention.
La loi de la jungle
d'Antonin Peretjatko
C'est vrai il y avait d'autres bons films qui méritaient cette place à côté de La loi de la jungle. Cependant j'ai eu un gros coup de coeur et un énorme fou rire d'une heure et demie pour cette comédie sortie des sentiers battus. Comme la comédie n'est jamais vraiment reconnue à sa juste valeur, j'attribue donc cette dernière place à ce film français qui a le mérite de proposer autre chose que ce que l'on a l'habitude de voir. Toutes ces idées farfelues, ce délire moderne du monde du travail et cet hommage sous drogue au cinéma de Philippe De Broca m'a enchanté. A ranger avec les deux OSS 117 de Michel Hazanavicius. (Plus ici)
d'Antonin Peretjatko
C'est vrai il y avait d'autres bons films qui méritaient cette place à côté de La loi de la jungle. Cependant j'ai eu un gros coup de coeur et un énorme fou rire d'une heure et demie pour cette comédie sortie des sentiers battus. Comme la comédie n'est jamais vraiment reconnue à sa juste valeur, j'attribue donc cette dernière place à ce film français qui a le mérite de proposer autre chose que ce que l'on a l'habitude de voir. Toutes ces idées farfelues, ce délire moderne du monde du travail et cet hommage sous drogue au cinéma de Philippe De Broca m'a enchanté. A ranger avec les deux OSS 117 de Michel Hazanavicius. (Plus ici)
Je recommande aussi :
Aquarius de Kleber Mendocça Filho,
Sully de Clint Eastwood,
Un monstre à mille tête de Rodrigo Pla,
Un monstre à mille tête de Rodrigo Pla,
The Neon Demon de Nicolas Winding Rejn,
Dalton Trumbo de Jay Roach,
Steve Jobs de Danny Boyle.
Top cinq des films d'animations :
Zootopie
de Byron Howard et Rich Moore
Disney a reprit du poil de la bête. Sous la forme d'un film noir et d'un buddy movie, on retrouve la réussite et la noirceur des premiers grands chefs d'oeuvre de la firme. Intelligent et actuel, cette merveille d'animation est un dépoussiérage jouissif des clichés et des a priori. Le scénario touche tout le monde et traite avec brio des sujets d'actualités essentiels. Pour ma part il se range avec les meilleurs Pixar et films d'animations. Le plus grand Disney depuis Le Roi Lion. (Plus ici)
de Byron Howard et Rich Moore
Disney a reprit du poil de la bête. Sous la forme d'un film noir et d'un buddy movie, on retrouve la réussite et la noirceur des premiers grands chefs d'oeuvre de la firme. Intelligent et actuel, cette merveille d'animation est un dépoussiérage jouissif des clichés et des a priori. Le scénario touche tout le monde et traite avec brio des sujets d'actualités essentiels. Pour ma part il se range avec les meilleurs Pixar et films d'animations. Le plus grand Disney depuis Le Roi Lion. (Plus ici)
Ma vie de courgette
de Claude Barras
Un film d'animation fauché touché par une grâce absolue. L'univers de l'enfance est confronté à celui des adultes en permanence avec tact et intelligence. Tout est tendre et cru à la fois et ne manque pas de nous toucher par la justesse, la candeur et la force émotionnelle de l'écriture. Si vous avez aimé Mary and Max et Coraline, je vous le recommande plus que fortement.
La jeune fille sans mains
de Sébastien Laudenbach
Un très bon conte des frères Grimm adapté avec des aquarelles qui peuvent au début dérouter par leur simplicité mais d'une incroyable beauté. Les esquisses nous laissent à l’imagination totale entre le rêve et le cauchemar. Sébastien Laudenbach signe une oeuvre d'art et une expérience cinématographique totale. Toute la cruauté, l'esprit noir des frères Grimm ressort parfaitement dans ce chef d'oeuvre poétique et d'une simplicité exemplaire.
de Claude Barras
Un film d'animation fauché touché par une grâce absolue. L'univers de l'enfance est confronté à celui des adultes en permanence avec tact et intelligence. Tout est tendre et cru à la fois et ne manque pas de nous toucher par la justesse, la candeur et la force émotionnelle de l'écriture. Si vous avez aimé Mary and Max et Coraline, je vous le recommande plus que fortement.
La jeune fille sans mains
de Sébastien Laudenbach
Un très bon conte des frères Grimm adapté avec des aquarelles qui peuvent au début dérouter par leur simplicité mais d'une incroyable beauté. Les esquisses nous laissent à l’imagination totale entre le rêve et le cauchemar. Sébastien Laudenbach signe une oeuvre d'art et une expérience cinématographique totale. Toute la cruauté, l'esprit noir des frères Grimm ressort parfaitement dans ce chef d'oeuvre poétique et d'une simplicité exemplaire.
Le garçon et la bête
de Mamoru Hosoda
Bien loin des films animés de Myazaki ou Disney, Hosoda s'impose comme un cinéaste majeur avec des thèmes bien à lui. Le garçon et la bête est un mélange virtuose de ses trois précédents films qui nous transporte dans un univers profond et enchanteur. Un film sur les valeurs universelles qui poussent à la réflexion avec un souffle épique à la Star Wars pour le moins époustouflant. Une très grande réussite. (Plus ici)
de Mamoru Hosoda
Bien loin des films animés de Myazaki ou Disney, Hosoda s'impose comme un cinéaste majeur avec des thèmes bien à lui. Le garçon et la bête est un mélange virtuose de ses trois précédents films qui nous transporte dans un univers profond et enchanteur. Un film sur les valeurs universelles qui poussent à la réflexion avec un souffle épique à la Star Wars pour le moins époustouflant. Une très grande réussite. (Plus ici)
La tortue rouge
de Michael Dudok
Sans un seul dialogue, La tortue rouge s'impose dès le départ à des lieues des standards classiques. Cette plongée est une réussite visuelle et poétique, loin de tout sentimentalisme. Un des plus beaux films d'amour (et) sur la nature que j'ai eu l'occasion de voir. (Plus ici)
Ex aequo avec :
de Michael Dudok
Sans un seul dialogue, La tortue rouge s'impose dès le départ à des lieues des standards classiques. Cette plongée est une réussite visuelle et poétique, loin de tout sentimentalisme. Un des plus beaux films d'amour (et) sur la nature que j'ai eu l'occasion de voir. (Plus ici)
Ex aequo avec :
Louise en hiver
de Jean-François Laguionie
Une perle sur la vieillesse et du temps qui passe. L'animation commence par nous caresser pour rapidement nous embarquer auprès de cette vieille dame seule qui se refait une seconde vie après avoir raté le dernier train pour la ville. Par de subtiles petites touches et de magnifiques séquences de mélancolie, Louise en hiver est fascinant, remuant et souvent fantasque.
J'ai rassemblé ces deux films car ce sont deux revisites personnelles, originales et poignantes du mythe de Robinson Crusoé.
de Jean-François Laguionie
Une perle sur la vieillesse et du temps qui passe. L'animation commence par nous caresser pour rapidement nous embarquer auprès de cette vieille dame seule qui se refait une seconde vie après avoir raté le dernier train pour la ville. Par de subtiles petites touches et de magnifiques séquences de mélancolie, Louise en hiver est fascinant, remuant et souvent fantasque.
J'ai rassemblé ces deux films car ce sont deux revisites personnelles, originales et poignantes du mythe de Robinson Crusoé.
Je recommande aussi :
Le monde de Dory d'Andrew Stanton
Blockbuster de l'année :
Jason Bourne de Paul Greengrass
Moins bon que la fameuse trilogie, cet épisode possède tout de même un personnage féminin plutôt bien écrit et son lot de scènes d'actions impressionnantes. Pas grand chose à se mettre sous la dent car les films de super héros ne sont pas franchement reluisants. Jason Bourne reste toujours mieux, même si Matt Damon se marvelise un peu trop par moments.
Le film le plus surestimé :
Captain Fantastic de Matt Ross
Ce film pour festival est une reprise de Mosquito Coast de Peter Weir pour les Hipsters. Viggo Mortensen toujours impeccable rend potable une caricature contradictoire qui tourne rapidement à vide. Un film contemporain sur l'éducation et les hippies restent encore à faire.
Le film le plus sous estimé :
Zoolander 2 de Ben Stiller
Bon ce n'est pas aussi bien que le premier mais si tous les films étaient aussi "nuls", je serais content.
Le film le plus mauvais de l'année :
Batman Vs Superman de Zack Snyder
Bon même s'il y a quelques qualités (Ben Affleck est un très bon Batman) pour le scénario qui se fout de la gueule du monde à la fin. Impossible de pardonner une telle honte. Dans le fond, Deadpool est bien naze lui aussi.
Il me manque pas mal de films pouvant influer sur ce classement comme le Jim Jarmush ou le Tim Burton.
Je vous souhaite une très bonne année cinématographique à tous !
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